Le PLRF veut une diminution du coefficient cantonal de l’impôt de 10%

Très satisfait de la gestion financière du canton, le PLRF demande, au nom des contribuables, une diminution du coefficient cantonal de l’impôt de 10% et combattra vigoureusement toute idée de redistribution forfaitaire. Félicitations à Claude Lässer (photo) pour les excellents résultats financiers présentés ce jour.

 

Le PLRF veut une diminution du coefficient cantonal de l’impôt de 10% 

 

Très satisfait de la gestion financière du canton, le PLRF demande, au nom des contribuables, une diminution du coefficient cantonal de l’impôt de 10% et combattra vigoureusement toute idée de redistribution forfaitaire.

 

Le Parti libéral-radical fribourgeois (PLRF) adresse ses félicitations au Conseil d’Etat fribourgeois et, en particulier, au directeur des finances, Claude Lässer, pour les excellents résultats financiers présentés ce jour. Le PLRF relève en particulier la très bonne maîtrise des charges. Ces bons chiffres sont les fruits de la politique de centre droit menée dans l’intérêt de l’ensemble du canton et de ses habitants. 

Pour une baisse du coefficient de l’impôt

 Il est maintenant temps que les contribuables voient leur charge fiscale allégée. En effet, Fribourg conserve une fiscalité lourde. Sur la base des chiffres 2005, le canton de Fribourg se situait au 21ème rang suisse, et l’écart par rapport à la moyenne nationale était de + 35.2% (pour un habitant de la Ville de Fribourg) !  

Le PLRF demande dès lors que l’on réduise de 10% les coefficients de l’impôt (pour mémoire, actuellement 106.6 pour les personnes physiques et 108.9 pour les personnes morales), relevant la volonté du gouvernement d’accélérer le processus d’allègement de la fiscalité. L’excédent étant de 84 mios et la masse fiscale cantonale de 900 mios, une telle baisse laisserait le canton dans les chiffres noirs. Cette proposition présente aussi l’avantage de préserver l’autonomie communale en matière fiscale. 

Le but d’une baisse de la fiscalité n’est pas d’affaiblir l’Etat. Au contraire. En 2006, malgré les baisses d’impôts appliquées, la masse fiscale s’est accrue de 5.2%. Il s’agit bien de stimuler l’économie et la croissance (et donc les recettes fiscales) en augmentant de manière concrète le pouvoir d’achat de la classe moyenne. 

Contre les baisses forfaitaires 

A l’approche des élections fédérales, certaines formations politiques ressortent le joujou de l’initiative fiscale et de la baisse forfaitaire.

Le PLRF se réjouit de voir le PS le rejoindre dans sa critique de la progressivité de l’impôt. Lorsqu’il s’agit de taxer les contribuables, le PS soutient la progressivité pour « faire payer les plus riches », mais lorsqu’il s’agit de baisser les impôts, la gauche conteste sa propre logique fiscale et réclame une baisse forfaitaire.

Le PLRF conteste fondamentalement cette approche qui relève, une fois de plus, de la politique de l’arrosoir. Au contraire, le PLRF réitère sa volonté de voir les contribuables récompensés suite aux lourds efforts qu’ils ont fournis ces dernières années.