Une communication claire et officielle sur le tard
Les citoyens qui choisissent leur préfet sont en droit de savoir si des problèmes surviennent dans le cadre de son mandat. A ce jour, nous pouvons déplorer que les principales informations aient été diffusées de manière disparate, par les journalistes qui cherchaient à reconstituer le puzzle. La population fribourgeoise aurait été en droit de recevoir une communication claire et officielle, avec preuve à l'appui, de la part de la Conseillère d'Etat en charge du dossier. L'enquête administrative, dont s'est vu menacé le préfet, est un élément suffisamment grave pour que chaque citoyen de notre canton en soit informé.
Le bon fonctionnement de la préfecture prioritaire
Au vu de l'ampleur que prend cette affaire, tant en termes politiques que médiatiques, il est urgent d'amener la vérité, afin de rétablir un environnement de travail serein, notamment pour le personnel de la préfecture de la Sarine. Si le PLRF regrette l'intervention tardive du gouvernement, il salue les mesures annoncées à ce jour et souhaite que chaque collaborateur puisse maintenant effectuer son travail dans de bonnes conditions. Il en va du fonctionnement de toute une région, de la crédibilité de nos institutions et de l'image de notre canton.
Au tour du ministère public
L'enquête menée par le monde de la presse doit maintenant revenir au ministère public, qui mettra en lumière tous les éléments. Une fois toutes les parties entendues, il s'agira de prendre les mesures nécessaires, tant du côté de la préfecture que du Conseil d'Etat.
Aussi, la confidentialité est un élément clé et nul ne peut accepter que le secret de fonction soit bafoué. Toutefois, il n'est pas une excuse pour taire un dysfonctionnement et quel que soit le résultat de l'enquête, le Conseil d'Etat devra tirer la leçon de la communication lacunaire autour de cette affaire.
Vos contacts :
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