Un budget artificiel
L’image d’un budget équilibré est trompeuse : une sensible amélioration de la fiscalité fribourgeoise ainsi que le recours important aux provisions, qui s’élève à 83 millions de francs en 2015, se cachent derrière ces chiffres positifs. En effet, en raison d’un degré d’autofinancement en baisse, l’Etat puise dans sa fortune pour financer ses investissements. Plus inquiétant encore, le fait que le différentiel de taux de croissance des charges et des revenus perdure. On étouffe ainsi le contribuable fribourgeois qui, en plus de l’accroissement des charges, doit compenser la diminution des revenus fédéraux. Les perspectives financières de l’Etat sont donc loin d’être optimistes.
Une prise de conscience nécessaire parmi toutes les Directions
Cette situation ne pourra pas perdurer dans le futur. L’Etat doit compter avec une baisse de recettes au niveau de la péréquation financière ainsi qu’une baisse de la fiscalité des entreprises. Une nécessaire prise de conscience de toutes les Directions doit avoir lieu sans attendre, afin d'alléger leur train de vie. Dans ce contexte difficile, le PLRF s’étonne que les mesures envisagées pour la DICS n'aient toujours pas été présentées malgré les promesses annoncées. Il est d’avis que le potentiel d'économie est important dans les administrations centrales des Directions et demande au Conseil d’Etat de déterminer des priorités dans les projets à soutenir dans l’avenir. En effet, si des mesures ne sont pas prises rapidement, le PLRF craint qu’un deuxième paquet de mesures d’économie douloureux ne soit inévitable et que de nouvelles charges soient transférées aux communes.
Ein künstliches Budget
Das Bild eines ausgeglichenen Budgets ist verwirrend: Eine deutliche Steigerung der Steuereinnahmen aber auch die Verwendung von Rückstellungen, im Umfang von 83 Millionen im Jahr 2015, verstecken sich hinter den positiven Zahlen. In der Tat; aufgrund einer tiefen Selbstfinanzierungsquote bedient sich der Staat für die Finanzierung der Investitionen an seinem Vermögen. Noch beunruhigender ist hingegen die Tatsache, dass die Differenz bezüglich der Mehreinnahmen und der Zunahme der Ausgaben weiter bestehen bleibt. Damit belastet man den Freiburger Steuerzahler doppelt, indem er nebst den steigenden Ausgaben des Staates auch noch die Verminderung der Zahlungen des Bundes kompensieren muss. Die finanziellen Aussichten des Kantons Freiburg sind also bei weitem nicht optimistisch.
Bei allen Direktionen ist die Übernahme von Verantwortung notwendig
Diese Situation kann in Zukunft nicht anhalten. Die Regierung muss mit einer Reduktion in den Bereichen des kantonalen Finanzausgleichs und der Unternehmensbesteuerung rechnen. Alle Direktionen müssen deshalb ohne zu zögern die Verantwortung übernehmen und ihren Direktionshaushalt drosseln. Im Rahmen dieser schwierigen Situation ist die FDP Freiburg insbesondere erstaunt, dass die angekündigten Massnahmen im Bereich der Erziehungsdirektion trotz Versprechungen immer noch nicht präsentiert wurden. Die Partei ist überzeugt, dass vor allem in den zentralen Diensten jeder Direktion noch Sparpotenzial vorhanden ist, und verlangt vom Staatsrat, dass er Prioritäten bei den zukünftig zu finanzierenden Projekten setzt. Denn falls nicht rasch Massnahmen getroffen werden, befürchtet die FDP Freiburg, dass ein zweites Spar- und Massnahmenpaket unausweichlich wird.
Contacts : › Markus Ith, Chef de groupe, Député, info@markusith.ch, 079 669 96 37 › Didier Castella, Président PLRF, Député, didier.castella@hispeed.ch, 079 578 35 22 › Claude Brodard, Député, brodardc@jordan-fiduciaire.ch, 079 420 16 72 › Nadine Gobet, Députée, nadine.gobet@federation-patronale.ch, 079 418 46 27 |